Eaux vives, métamorphoses et ptochopodes

Un quintet, cinq personnalités, cinq instruments singuliers pour former un dispositif mutant, protéiforme qui, comme un poulpe, joue et pense en pluriel. Dans la persistance du geste, jouant du liminal à l’orchestration, aux frontières entre timbre et harmonie, son musical et son concret, nous créerons une écriture ouverte que nous rêvons libre d’ancrage.

La voix d’Elise sera au centre du dispositf, comme un instrument organique, qui parle, dit le groupe et la narration.

Les mots de Vinciande Desprét, de Réné Char, d’Henri Michaux, traversant fabulations poétiques et connaissances scientifiques, nous inviterons à penser différemment la place de l’homme dans la nature, à nous éloigner des terres pour les berges et les profondeurs, vers les multiples visages de l’eau.

Nous envisageons de développer notre projet d’une façon transversale, imaginant :
– un dispositif de concert, cinq musiciens sur scène, focus sur le geste et le son,
– un dispositif sous la forme de peformance In situ, qui créera une expérience plus complexe du sonore et du visuel.

Cette seconde forme, avec une diffusion sonore délocalisée, placera le spectateur au centre du dispositif.