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Camerata Figarella

Catégorie d’évènement:
  • Cet évènement est passé

Infos & accès

Date:
26 septembre
Heure :
21h00 - 22h15
évènement Tags:
, ,
Site :
https://my.weezevent.com/camerata-figarella-4
Lieu
Auditorium di Pigna

Organisateur

CNCM Voce

Tarifs

Adulti / adultes :
15€
Studianti / étudiants :
10€
Zitelli / enfants :
Gratuit

À propos

Camerata Figarella présente « San Ghjuvanni in Patmos »

Depuis 2019, la Camerata Figarella est un espace d’échange, de création et de diffusion de la musique classique et traditionnelle en Corse. La Camerata  c’est à la fois un Festival et un laboratoire de création, mais également un ensemble de musique à dimension variable qui se produit partout en Europe.

Comme un clin d’œil aux relations culturelles et linguistiques entre la Toscane et la Corse, le nom de l’ensemble s’inspire de la Camerata Fiorentina, connue à la Renaissance, comme un lieu d’échanges et de créations artistiques notamment dans le domaine musical. Notre “fiurentinuccia” et lieu d’accueil des musiciens est le village capcorsin de Figarella. La Camerata Figarella, rassemble des musiciens de musique ancienne, traditionnelle et classique, ainsi que des solistes et jeunes talents internationaux.

 

PROGRAMME 2025

13 musiciens réunis sur scène réinterprètent Bach avec « San Ghjuvanni in Patmos »

Le mystère des cantates de Bach, leur profondeur et leur lumière, la beauté du langage musical, sont la source d’inspiration de ce projet. Comment questionner et proposer aux auditeurs la musique de ces cantates, pour que le dialogue entre le public et les œuvres perdure ?

Il y a 300 ans, Jean-Sébastien Bach entreprenait l’édification d’un immense corpus de musique sacrée, en écrivant chaque semaine de l’année une cantate différente, jouée après ou pendant la messe. Chaque cantate est en lien théologique et dramaturgique avec le texte ou le sujet de la liturgie du jour. C’est donc une musique qui nous parle, en ce sens, de la peur de l’anéantissement, de la tendresse face à la mort, de la confiance fraternelle et de la lumière de la joie. Mais c’est aussi une musique chargée de symboles et d’images, comme l’obsession de Bach de décrire sur la partition les vagues de la mer, la pluie et la neige tombant doucement du ciel, le tournoiement obsessionnel d’un serpent.

Les compositions proposent des formations instrumentales et vocales des plus variées, offrant de nouvelles associations, tant dans les timbres que dans les formes, et dans l’utilisation du chœur (entendu comme turba latine) comme un effet théâtral.

Aujourd’hui, nous souhaitons partager avec le public ces chefs-d’œuvre à notre manière : jongler entre la partition originale et la création d’arrangements nouveaux, afin d’étendre les sonorités à une palette de timbres alliant instruments historiques et instruments modernes. Sur scène, nous retrouverons dix instrumentistes, dont la viole de gambe de la Victoire de la Musique 2024, Salomé Gasselin, mais aussi les claviers d’Abel Saint Bris, à l’honneur dans “Rejouer l’Archive” au Festival d’Avignon.

« San Ghjuvanni in Patmos”* est une adaptation en cismuntincu d’une nouvelle de Marc Biancarelli, réécrite pour l’occasion par l’auteur dans une version scénique incarnée par deux personnages : Pierre Laurent Santelli, en légionnaire romain gardien de Saint Jean sur l’île de Patmos, et Roselyne de Nobili en narratrice. C’est un texte qui fait brillamment écho à la musique de Bach et qui en partage une symbolique commune. Ce texte explore avec puissance – et parfois humour – l’histoire de Saint Jean le Théologien dictant à ses disciples le Livre de l’Apocalypse, en exil forcé sur cette île aride du Dodécanèse.

Mais ce qui est surtout raconté, c’est un lieu où les limites de l’humanité se révèlent, où cet espace clos et insulaire devient la révélation de l’inéluctabilité du rapport de violence au monde. Sur Patmos, on trouve la figure magnétique et résiliente de Saint Jean, et ce simple légionnaire bourru qui illumine le discours par la conscience de sa propre faiblesse, devenant sa dernière arme pour résister. Sur Patmos, il y a l’humanité entière.

 
« È nimu sapia più s’è Patmos era un pezzu scantatu di u mondu o s’ellu era Patmos u mondu sanu. Nimu capia più s’ella era l’ìsula una riduzzione di tutta a miseria di l’umanità, o s’ellu era u mondu in u so interu paru à Patmos, è nimu credia più ch’ellu esistissi in altrò un mondu senza e piaghe di l’ìsula » – Cit. Marcu Biancarelli, « San Ghjuvanni in Patmos »

Artisti

Texte et création originale en langue corse : Marcu Biancarelli 
Musique : Cantates de J.S Bach 
Arrangements : Abel Saint Bris
Comédiens : Roselyne de Nobili, Pierre Laurent Santelli 

Musiciens : Violons Juliette Beauchamp, Rebecca Raimondi; Alto Oriane Pocard Kieny; Viole de Gambe Salomé Gasselin; Contrebasse Lucca Alcock; Clarinettes Lauriane Maudry, Ange Sierakowski; Trompette et cornet à bouquin Noé Nillni; Traverso Lorenzo Gabriele; Accordéon Noé Clerc; Claviers et clavecin Abel Saint Bris 

Programme de salle/livret avec traduction du texte : Stella Retali Medori et Xavier de Casabianca 

Liens Utiles

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